Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les liens entre la Police et la population, le Directeur général de la Police a décrété un mois d’activités intensives de police communautaire. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’impliquer davantage les citoyens dans la production de leur propre sécurité, tout en consolidant la confiance mutuelle.

Après une première phase réussie à Cotonou et Porto-Novo, ciblant notamment les conducteurs de taxi-moto, les chauffeurs de poids lourds et les femmes des marchés, la deuxième phase débute aujourd’hui. Elle se déroulera dans plusieurs communes de l’intérieur du pays : Dassa-Zoumè, Djougou, Bembèrèkè, Parakou, Natitingou et Kandi.

Cette nouvelle étape est principalement destinée aux conducteurs de taxi-motos, communément appelés « zémidjans », ainsi qu’aux conducteurs de véhicules de transport en commun. L’objectif global est de les informer et de les éduquer sur le concept de police communautaire, ses principes, son fonctionnement et surtout le rôle actif qu’ils peuvent jouer dans la prévention des incidents sécuritaires.

Parmi les objectifs spécifiques de ces sessions :

  • Sensibiliser au respect du code de la route pour prévenir les infractions et accidents ;
  • Enseigner les bons réflexes et pratiques pour réduire les risques sécuritaires ;
  • Expliquer les responsabilités des conducteurs envers leurs passagers en cas d’accident ;
  • Inciter au partage d’informations utiles pour anticiper l’insécurité et maintenir la cohésion sociale.

In fine il s’agit de construire une synergie durable entre la Police républicaine et les usagers de la route, qui sont des acteurs clés de la sécurité publique . Cette campagne s’annonce comme un pas de plus vers une sécurité participative et inclusive, où chaque citoyen devient un partenaire actif de sa propre protection.