A la faveur d’un point de presse tenu ce jeudi 7 mars, à la Direction générale de la police républicaine, le contrôleur général de police, Pascal G. ODELOUI renseigne que le dossier relatif au 10.250 cartouches découvertes par le service d’intervention rapide de la douane Borgou-Alibori à Bétérou a été reversé à son institution. La poursuite des investigations a permis à la police républicaine de découvrir au domicile du mis en cause après perquisition, une autre quantité très importante, soit 22.150 cartouches et 03 fusils de chasse à l’état neuf encore dans leur emballage. Il ajoute qu’au total, 02 personnes ont été interpellées, 03 fusils et 32.400 cartouches calibre 12 saisis. Les investigations se poursuivent pour démanteler le réseau. Il a profité de l’occasion pour rappeler à la population qu’aux termes des articles 382 à 385 du nouveau code pénal, « la fabrication, la cession et la détention des armes et munitions sans autorisation à quelque titre que ce soit, qu’elles soient perfectionnées ou artisanales, est une infraction punie d’une peine privative de liberté et d’une amende pouvant aller jusqu’à 5.000.000 francs CFA… ». Comformément au communiqué du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, il invite tout individu détenteur d’armes à feu sans autorisation à les déposer dans un commissariat de la police républicaine.
Par ailleurs au cours du même point de presse il a indiqué que l’Unité Mixte de Contrôle de conteneurs a saisi 230 cartons de dix boites de 100 comprimés de RELITY EXTRA , 125 cartons de 300 boites de 200 gélules de tramadol 120 mg et 236 cartons de 500 boites de 100 comprimés de tramadol 225 mg soit 17.024 kg de produits prohibés.

En outre il a attiré l’attention de la population sur les informations relayées par les réseaux sociaux et relatives à des operations d’interpellation menées par de faux policiers. Il a poursuivi en indiquant que toute opération de la police républicaine doit se mener au moins à deux et les fonctionnaires impliqués doivent être en tenue correcte avec leur badge patronymique visible et lisible. Enfin, il a conseillé les citoyens à appeler le 166 en cas de suspicion de pareilles opérations.